Quelle est la consommation moyenne d’une pompe à chaleur ?
Le rendement d’une pompe à chaleur correspond au ratio entre l’énergie consommée pour produire de la chaleur et la quantité d’énergie restituée. Ce ratio est nommé le COP ou COefficient de Performance. Plus le COP est élevé, plus le rendement d’une pompe à chaleur est élevé. Un rendement élevé garantit des économies d’énergie importantes. Les pompes à chaleur consomment en moyenne 1 kWh pour restituer 3 à 4 kWh d’énergie dans un logement (soit un COP de 4).
Ces appareils, économiques, utilisent principalement les ressources renouvelables et gratuites (air, eau ou sol en fonction du type de pompe à chaleur choisi). Leur utilisation permet donc d’effectuer d’importantes économies d’énergie par rapport à un système de chauffage comme la chaudière électrique. On considère qu’il est possible de faire des économies d’énergie de l’ordre de 75 % en optant pour une pompe à chaleur. Ces appareils permettent en effet de diviser la consommation électrique par 3 à 4.
Il faut tenir compte de la consommation au m² de la pompe à chaleur pour calculer sa consommation. Il suffit de multiplier la consommation électrique au m² par la surface de la maison. Attention, ce chiffre n’est pas fiable à 100 % car il dépend également du COP de l’appareil et des différents facteurs précédemment listés.
Type d’appareil | Consommation moyenne pour 100 à 150 m² | Montant annuel estimé des factures d’électricité |
PAC Air air | 5 100 kWh | 867 € |
PAC Air eau | 5 600 kWh | 750 € |
PAC Aquathermie (eau eau) | 2 600 kWh | 442 € |
PAC Géothermie | 3500 kWh | 595 € |
Sommaire
- Quelle est la consommation moyenne d’une pompe à chaleur ?
- Quels éléments influencent la consommation électrique d’une PAC ?
- Comment calculer la consommation d’une pompe à chaleur ?
- Les PAC consomment-elles davantage quand il fait froid ?
- Comment être certain d’optimiser la performance de sa pompe à chaleur ?
Quels éléments influencent la consommation électrique d’une PAC ?
La consommation d’une pompe à chaleur dépend de nombreux facteurs : il est impossible de donner un chiffre standard, valable pour tous les foyers et tous les appareils. Voici quelques critères qui peuvent impacter la consommation des pompes à chaleur :
- Le type de pompe à chaleur : chaque pompe à chaleur présente un fonctionnement différent et consomme plus ou moins d’énergie pour fonctionner.
- La surface du logement.
- Sa hauteur sous plafond.
- La puissance de l’appareil choisi.
- Le nombre d’unités.
- La qualité de l’isolation thermique dans le logement.
- Le climat.
- La qualité de l’appareil.
- La qualité de la pose : une installation mal réalisée peut entraîner une surconsommation énergétique de l’appareil.
- L’entretien de la PAC : un appareil en mauvais état ou vétuste consomme davantage. Mieux vaut donc mettre le prix dans un entretien régulier.
Comment calculer la consommation d’une pompe à chaleur ?
Il faut tenir compte de la consommation au m² de la pompe à chaleur pour calculer sa consommation. Il suffit de multiplier la consommation électrique au m² par la surface de la maison. Attention, ce chiffre n’est pas fiable à 100 % car il dépend également du COP de l’appareil et des différents facteurs précédemment listés
Type d’appareil | Consommation moyenne pour 100 à 150 m² | Montant annuel estimé des factures d’électricité |
PAC Air air | 5 100 kWh | 867 € |
PAC Air eau | 5 600 kWh | 750 € |
PAC Aquathermie (eau eau) | 2 600 kWh | 442 € |
PAC Géothermie | 3500 kWh | 595 € |
Les PAC consomment-elles davantage quand il fait froid ?
Les pompes à chaleur récupèrent les calories présentes dans l’air, l’eau ou le sol. Elles sont par conséquent presque toutes sensibles aux variations de température. Lorsqu’une pompe à chaleur air air, air eau ou récupère l’air extérieur en hiver, cet air est logiquement plus froid. L’appareil doit alors fournir un effort plus important pour réchauffer l’air et le restituer à bonne température dans votre logement. Automatique, cela augmente la consommation énergétique de votre appareil.
Les pompes à chaleur géothermie sont moins sensibles aux changements climatiques. La température dans le sol est en effet très stable à partir d’une certaine profondeur. Il en va de même pour les pompes à chaleur aquathermie (eau eau) qui puisent leur énergie dans les nappes phréatiques. Ces deux appareils sont donc idéaux pour réguler la consommation de votre appareil et éviter les gros pics de dépenses.
Si vous vivez dans une zone où les températures sont très froides toute l’année, nous vous recommandons de bien penser votre projet (et pourquoi pas de vous faire accompagner par un artisan chauffagiste, qui pourra vous orienter vers la solution de chauffage la plus adaptée). L’utilisation des pompes à chaleur classiques (air air et air eau), tributaires des baisses de température, n’est en effet pas si économique et intéressante qu’en région tempérée.
Comment être certain d’optimiser la performance de sa pompe à chaleur ?
- Vous orienter vers la pompe à chaleur la plus pratique à installer pour votre logement, en fonction de sa configuration, mais aussi en fonction de vos besoins et de votre budget.
- Vous diriger vers un appareil performant et durable.
- Vous aider à bien dimensionner la puissance de votre appareil en effectuant un diagnostic énergétique. En effet, opter pour une PAC trop puissante vous fera faire des dépenses énergétiques inutiles, tandis qu’une pompe à chaleur pas suffisamment puissante ne vous permettra pas d’obtenir un confort de chauffe suffisant.
- Il pourra également vous faire d’autres suggestions. Une pompe à chaleur installée dans un logement mal isolé, par exemple, consommera énormément, aussi performante soit-elle. Il peut alors être intéressant de procéder à quelques rénovations avant de mettre en place une nouvelle PAC.